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Chromos Poteries

Poteries

Les petites pièces rassemblées dans les recueils ci-dessous sont dans leur majorité des contributions aux activités des Oulipotes. Sur leur liste oulipo sont lancées quotidiennement des propositions de contraintes qui reçoivent de nombreuses réponses auxquelles j’ai joint ces petits textes. J’ai commencé par les classer d’après la contrainte utilisée. A partir de 2018 j’ai renoncé à ce classement trop difficile en raison du foisonnement de nouvelles contraintes proposées, et mes contributions sont classées par année. On trouve également sous les titres « Twilipo », « Sankulipo », « Tautavent » et « Zodianku » des contributions à la « twittérature » lancées sur twitter.

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Poteries 2018

Poteries 2019

Poteries 2023

Poteries 2024

Poteries 2025

Anagrammes

Boutures et quenines littérales

Homophonies

Isocélisme

Jeux sur les lettres

Jeux sur les mots

Lipogrammes

Odécaphonisme

Palindromes

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Systoles

Trois amis

Il a de nouveau levé ses mains, paumes ouvertes, vers le symbole d’espérance en marmonnant deux phrases sacrées, puis s’est retourné vers la poignée de parents, vers les anciens collègues qui avaient suivi silencieusement le déroulement de cette belle cérémonie.

Y a-t-il, invita l’officiant, parmi ses proches et ses amis une personne qui souhaite évoquer le souvenir d’un moment fort partagé avec Raymond ?

Eut-il le sentiment d’être au fond d’un puits quand l’écho de sa voix rencontra ce vide lourd qui stagnait entre ces cousins et ces voisins, incapables de se rappeler le moindre échange avec le défunt ?

Un pigeon, traçant inlassablement des diagonales sous la coupole de béton dont la lumière bleutée l’emprisonnait, scrutait à chaque passage l’assistance pétrifiée, s’étonnant de ce silence qui rendait assourdissant le froissement de ses ailes.

Grand coup de tonnerre : s’ouvrent à plein fracas les deux battants du porche, laissant le passage au titubement sonore de quatre pieds de fonte : le banc public du square Paul Éluard s’approcha lentement de la tribune et se tourna vers le cercueil de carton gris.

Rire nerveux, légère agitation des mains, toux furtive : la surprise cédait la place, dans les rangs de l’assistance, à une incompréhension mêlée d’une pointe d’irritation.

Triste, le banc grinça longuement, puis il prit la parole:

La fraîcheur du soir ramenait chaque jour Raymond vers moi, s’aidant de sa canne caoutchoutée, et j’étais heureux de sentir ce poids léger retrouver le confort de ma planche galbée, pour un long moment de rêverie que nous partagions en silence.

Pendule, approche-toi pour rappeler avec moi ces choses simples de tous les jours : un petit homme toujours vêtu d’un gilet de laine bleue contemplait avec moi sans bouger quelque mère poussant avec douceur un landau protégé d’une moustiquaire et tournant vers nous un sourire tranquille, quelque chien boiteux ponctuant d’un faible grelot chaque virage de sa trajectoire aléatoire, quelque désordre de mésanges se disputant les miettes d’une gaufrette, et nous attendions ensemble que tu égrènes tes sept tintements cristallins, signal de la fermeture du square.

S’avançant à son tour l’horloge, qui avait déserté le poteau métallique où les promeneurs avaient coutume de la consulter prés de la fontaine centrale du petit square, rejoignit lentement le banc de bois, abaissa sur le défunt ses deux aiguilles de laiton doré, puis évoqua le jour où l’enfant trébucha sur la racine d’un platane, où Raymond se leva d’un bond, se précipita vers ce petit aux pleurs assourdissants, nettoya la plaie de son joli mouchoir beige, et découvrit au fond de sa poche un bonbon à la violette qui fit cesser les larmes et les cris, et – dit-elle – je vous revois tous les trois, le vieil homme, l’enfant, assis côte à côte, et toi le banc, qui de bonheur paraissais plus droit et plus brillant qu’à l’ordinaire.

Arrêta de battre plusieurs minutes la pendule du square Paul Éluard, que l’émotion fit retarder pour la première fois de son existence .

Une seule occasion – ce fut ce jour-là – reprit le banc public, m’a permis d’entendre la voix de Raymond, une voix douce et qui chantait un peu, une voix qui laissait filtrer une émotion vraie, comme amoureuse… et depuis j’ai tant de fois espéré l’entendre à nouveau, mais non, mon ami se contentait de s’arrêter devant moi, et de me caresser un instant d’un geste un peu gauche avant de s’asseoir.

Bête que je suis, bien sûr que ce n’était pas une caresse : il essuyait simplement sa place pour casser quelques graines tombées des arbres !

Fauve à l’origine, par la fantaisie d’un employé de mairie las de l’éternel vert sapin des bancs de la commune, le vieux siège mois après mois avait pris une teinte indéfinissable, un brun vaguement rosé, où tranchait une zone totalement dépeinte, à l’endroit que Raymond choisissait toujours pour s’installer.

Sauvait sa peau qui pouvait, dans les temps anciens, poursuivit cet humble mobilier urbain, les corps étaient maigres, les dos cassés et les mains calleuses, mais on ne laissait pas un vieillard seul dans son coin, comme Raymond qui pendant de longues années n’avait plus rencontré quelqu’un pour parler, sauf cet enfant… et sauf moi bien entendu, avec qui ces quelques heures quotidiennes étaient devenues une conversation silencieuse qui nous faisait du bien à tous deux.

Ses moindres tics, ses manies, nous les savions par cœur.

Petits plissements du nez quand le soleil sortait soudain d’un nuage, sifflotement sur deux tons lorsqu’un moineau s’approchait des miettes qu’il avait éparpillées, tâtonnement de la main pour vérifier cent fois que sa canne était toujours posée à côté de lui,autant d’occasions pour échanger, la pendule et moi, des clins d’œil joyeux.

Rires d’un groupe d’enfants, se souvient l’horloge, aboiement du chien de la joggeuse de seize heures trente, pétarade de la tondeuse, au moindre bruit nous le voyions tressaillir, frissonner, puis il suivait d’un regard plein de passion l’évolution du phénomène.

Opaques soirs d’automne où l’ombre tombait vite et le jardin restait désert, saturé d’une brume qui nous emplissait tous trois d’une humeur grise, où les oiseaux transis cessaient de chanter, et nous restions comme trois pierres rejetées par un fleuve, écoutant le raclement sur le sol des feuilles tournoyantes.

Dans ces moments-là nous avons parfois vu Raymond partir d’un rire tonitruant, un rire fou, le rire de celui dont un souvenir atroce remontant à la surface vient soudain raviver une plaie ancienne.

Des rangs de l’assemblée, pas un souffle ne troublait le silence médusé d’hommes à qui même le visage de Raymond ne rappelait plus rien.

Cadres supérieurs, employées de bureau, manutentionnaires, cuisiniers, ils avaient suivi chacun leur chemin sur une terre qui colle aux semelles et qui engloutit ceux qui ne courent pas assez vite.

D’un coin reculé du petit édifice un soupir imperceptible échappa des lèvres d’une vieille femme au visage envahi de rides, qui avait jugé convenable de venir se recueillir sur cet homme chez qui, s’apercevant que sa porte d’entrée ne fermait pas, elle avait voulu porter une lettre restée bien longtemps sur la fente de sa boîte obstruée par les prospectus, et l’avait découvert étendu sur le sol depuis plusieurs mois.

Agonie sans tapage du vieillard qui tombe un jour, abandonné par ses forces, sur un carrelage dont le damier beige et jaune un peu sale, un peu usé, s’imprime dans ses yeux qui savent ne plus devoir rien regarder d’autre jusqu’au bout de l’attente.

Autant, pensa l’officiant lorsqu’il vit les deux amis descendre les trois marches et, après un instant de recueillement devant la pauvre boîte que nul n’avait songé à fleurir, regagner le portail dont les vantaux se refermèrent en grinçant, autant clore ici le rituel, libérer tous ces pauvres gens, et laisser longuement sonner l’enregistrement de cloches en stéréo.

De quelques versets traditionnels fut conclue la cérémonie et les lumières se rallumèrent tandis que le cercueil sortait de la pièce sur quatre roulements à billes.

Nudités dernières, instants où l’on ne peut tricher, regards sans appel que dardent à travers la paroi les cadavres défilant entre deux rangs de visages qui ne peuvent faire autrement que d’être là.

Tournant les talons dès l’ouverture de la porte, chacun s’éclipsa très vite et le soleil de la rue vint laver cette grisaille gluante qui s’était collée sur les visages et sur les épaules.

En débouchant sur le trottoir où régnait à nouveau la vie hâtive et klaxonnante, les cousins du défunt aperçurent la pendule et le vieux banc retirés à l’écart dans l’ombre d’un mur aveugle sur lequel tout collage d’affiche était défendu sous peine de poursuite.

Dérision salutaire après cet épisode où mille invisibles nœuds avaient comprimé leur poitrine jusqu’à l’asphyxie, trois cousins de Raymond firent mouvement vers le couple insolite, déréglèrent les aiguilles, puis s’asseyant lourdement sur le banc s’essayèrent à des poses lascives.

Leur élan parut se briser : leurs gestes devenaient moins vifs, leurs sourires s’effaçaient petit à petit, l’un après l’autre ils s’immobilisèrent et leurs figures rendues cireuses devinrent le visage de la tristesse même.

Pâleur du soleil de novembre dont le nimbe ôte à la ville son relief, dissout les couleurs de son acide transparence et retire toute consistance à ce groupe d’hommes accablés sur les joues grises desquels seule scintille une furtive larme.

Tournant le coin d’une allée reculée, cimetière Saint Roch, j’ai découvert sous l’ombre fraîche d’un catalpa la tombe de Raymond, un homme que je n’ai pas connu.

En face de la plaque déjà presque effacée se tenait un banc public bizarrement peint de la couleur des feuilles mortes ; sur le côté, au sommet d’un poteau métallique, était perchée une pendule dont les aiguilles ne tournaient plus ; et tout cet ensemble, qu’à l’évidence personne ne venait jamais entretenir, était recouvert d’une poussière donnant l’impression d’un éternel crépuscule.

Dérision posthume réservée par une famille facétieuse à quelque disparu par trop original ? respect d’une dernière volonté découverte avec stupeur à l’ouverture d’un testament ? dispositif imaginé par une veuve impotente qui pouvait ainsi venir s’asseoir pour se recueillir sur la tombe du compagnon de toute une vie ?

Les recherches m’ont permis de remonter jusqu’au registre dans lequel l’officiant a rapporté la cérémonie qui l’avait déterminé à ne pas séparer trois amis que la vie avait si étroitement unis.

Yeux tout embués, indifférent à l’heure tardive, après avoir refermé le cahier dont l’encre dansait encore devant moi, j’ai marché jusqu’au cimetière dont la grille fermée m’interdisait de revoir cette scène qui occupait toute ma pensée.

Vertueux clerc, capable à ce point d’émotion, quelles démarches te furent-elles nécessaires, quel sacrifice sur ton petit salaire, quelle ténacité pour faire bâtir cette absurde tombe pour un vieillard oublié de tous ?

Du petit square ainsi reconstitué, les oiseaux du quartier on fait leur royaume, mésange, moineau, pic épeiche, hoche-queue, et de leur manège désordonné le vieux banc, l’horloge arrêtée, le vieil homme endormi ne perdent pas une miette.

Phare sans lumière, au milieu du ressac des saisons, l’immobile trio ne cesse de scruter la dérive des vies échouées.

Des personnes qui assistèrent aux obsèques, mes recherches n’ont pu retrouver la moindre trace : toutes sauf Raymond, le banc, la pendule, ont sombré dans les ombres molles de l’oubli.

Naufrages.


Le présent texte est ma contribution à la Ronde de mai 2018, dont le thème était « souvenir(s) ». Il a été publié sur le beau site de Jacques « La vie de Joseph Frisch » tandis que j’accueillais avec joie Hélène Verdier pour son magnifique « Faux-Dormants ». A la manière d’un célèbre poème crypté adressé par  Alfred de Musset à George Sand, ce poème en prose est un acrostiche de mots : Chaque vers (prenant ici la dimension d’une strophe entière) commence par l’un des mots du poème de Paul Eluard « Souvenir affectueux ».

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Systoles

Systoles

Des poèmes pour une humanité dont le cœur battrait.

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Les souvenirs d’une mère

Trois amis

l’homme étrange

l’oiseau

passage

neige

Suite berlinoise 1 Linden 2 Insel 3 Einsinken 4 Mutter 5 Gedenkstätte 6 Oberbaum

lampe au loin

j’ai regardé l’eau

Séisme

Pénombre

Fati et Marie

L’araigne

impression, fin d’après-midi

Souvenir

Alzheimer

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Le prix de la vie

Le prix de la vie

Réflexion par l’exemple sur le sens et la grandeur de la vie telle que la mènent au quotidien des personnes que j’aime ou dont le destin m’a frappé.

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le départ d’un ami

l’entrée en scène

deux femmes

chirurgie

le dernier jour

maurice à l’aube

princesse offerte au dieu marin

saamiya

au cantou

théorème de l’invisible

André Gorz

pauvre absente à Dora

bishnoï

né damné ? allons !

l’infirmière

les perles de ton collier

danse

vel d’hiv

Alleg, Mandela

Pleine vie

Que le présent soit beau

A Cavanna va ma stanza !

le poète doit mourir

Grothendieck

Charlie Hebdo : le suis-je assez ?

La ronde de mai

naissance

Trace libre

Perec = 80

être Cervantes ou ne pas être

peaks as here

Mort aux cons

Pour Nettie Stevens

signal a rôdé

O ghat jadis gris

L’astéroïde 184878

Le pêcheur à la ligne

l’attendrissement

l’été

Le bel annihilé

À contre-cœur

si vous parlez le mandarin

Paulette Nardal

pour Michel

Le 5 mars 1953

Refus d’obtempérer

Paumée, jamais perdue

Badinter 1

Badinter 2

La belle attente

Vie de Badinter

Pavel Kouchnir

pour Prune Matéo

la voyageuse

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Poèmes brefs

Poèmes brefs

Haïkus et autres poèmes à forme courte. Ces poèmes sont répartis en deux cahiers:

hydrea

Ces haikus forment un ensemble entrepris lors du début d’un traitement médical toujours en cours, pour célébrer la beauté, parfois la laideur, toujours le ressenti fort de la vie.

fugitifs

Poèmes à la recherche d’une forme courte plus appropriée à la langue française, pour laquelle le haïku présente une contrainte de brièveté parfois difficile à respecter.

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Un jour la femme ?

traditions ancestrales    religion révélée   chromosome absent
                           rang à tenir

 culpabilité partagée   vêtements aguicheurs    esprit petit
                          issue prévisible

 ambition insuffisante   intuition féminine     corps canon
                          plafond de verre

                           la vie d’une
                           femme
                           est le fruit de
                           l’imperfection
                           avenir tracé
                           de l’enfance à
                           l’effacement

       tête droite         gueule  ouverte     fureur de vivre
                            chemin de fer
  

Poème composé à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes organisée le 8 mars 2013.
Ce poème adopte la forme de la morale élémentaire inventée par Raymond Queneau.
Posté sur la liste Oulipo le 1er mars 2013.

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Poèmes à forme tantôt libre, tantôt contrainte, reflets du cheminement de mes idées et de mes questionnements.

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éclaircie

quine

germination

totalement indécis

si la chaise

le talipot

le minotaure

allons enfants

La dose et le beretta

Clore sa nuit

mosaïque

la rivière

le téléphone tous les jours

Tract : LRU et Fioraso

Qui perd gagne

Un jour la femme ?

rite n’y a mal

Syrie

les supporters du PSG

percée

les yeux

l’heure d’hiver

On ne naît pas femme

la flamme noire de sotchi

Ballade damascène

Esclave, bel absent

Dépression

Une autre marseillaise

Bosna

femme

Tendre la main

Terre

la poésie

La tache rouge

la mer

Le joyeux bariolage

El Sosdealepo

graines à la volée

Défilé de cagoules noires

Europe

La rivière

L’oiseau

hasta

femme entre les murs

le nouveau maître

Les cris de Paris

Mon explication de vote

La boule qui fond

ainsi soient-ils

commémoration

douche froide

le mur d’en face

Ballade du choose-France

échouée

Révolution

Gravir marche après marche et surplomber le monde

Le G20, la sauvagine

Place nette

échappée

zèle des exécuteurs

La ruée en masse

Silence

Belle absente carioca

onze novembre

le flambeau

harpe étique

la coupe sauvage

Josette Audin

Le mur de la vie

les grands et les petits

Le complice du pire

ballade des poings fermés

la crémation du don

Du livre de notre vie

Le naufrage de l’Homme

le droit d’être un enfant

tradition

dans leurs mains

Partage

la huitième plaie

Bêtes de géhenne

Toxilde

qu’au vide disent neuf

La chanson de Coronaonne

Black lives

La clé

L’avocate et le tyran

Un mont qu’on va gravir

Les yeux fermés

L’opération de paix

L’agression suprême

va brûle ton voile

Anniversaire

Fées

Nomenclature

14 avril

Le matin m’a réveillé

Dans l’abri chante une soldate

Macrhonte neuf trois

Caravelle déroutée

Caravelle déroutée 2

Panthéonnade

La porte

À fille son dû.

Les mal dressés

e, l’emblème des déferlements déments

Mourance

chaussures engluées

sonnet iranien

La ronde joyeuse

La nature des choses

Le principe de réalité

Belem

Scellés n’aie

drapeau

Lamentation

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Fête de linotte

Fête de linotte

Mes poèmes pour les enfants

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le cheval

jour de pluiequintil- strofka – 20-03-2013 copie

la maman que je voudrais

le caillou blanc

petite belette

la corde à sauter

traits d’union

Neige

un secret

La fourmi

Le soleil

Boire

Ma rivière

Un shoot très fort

L’enfant de la forêt

L’image illustrant cette page montre un poème isocèle que Strofka m’a fait l’honneur de réaliser le 20 mars 2013 en utilisant des passages de deux poèmes de ce recueil: « Le cheval » et « Le caillou blanc ».

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L'éloignement

L’éloignement

Ce recueil, comme l’indique le titre, traite du thème du départ, du voyage. Achevé en décembre 2010, il se compose de trois parties: la première, encore statique, est consacré à des montagnes importantes dans ma vie; la seconde, premier contact avec le mouvement Oulipo, comprend des pièces suivant la contraite de l’acronyme, la plupart inspirées des SMS en honneur dans la téléphonie moderne; la dernière de nouveau de forme libre sur le thème du départ.

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montagnes

la porte
la maison
le toit

sms

jeudi
reculer
lueur
scialet
gorge se perce

route

glace
harpies
rond point
le départ d’un ami
moto
testament

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Oripeaux

Oripeaux

Ce recueil réunit mes expériences oulipiennes. La plupart des textes ci-dessous sont des contributions envoyées sur la liste Oulipo. Plusieurs ont été insérés sur le site Zazipo.

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Un mouvement perpétuel ( du 15 mars 2015 à interclasser )

transgression pour elle et moi

11 02 2011

soir avec gong

transports

ananyme anonyme

C’est un saccage

Pangramme pour écrivain manchot

Holorimes préélectorales

han xin

Cent mille millions de poèmes: numéro trois

Portrait en anagramme

La double bête 1

Solutions des doubles bêtes

Perry-Salkow

PV détonnant

Le cuistot de la caserne rue Cornélie Gémond

Babèle moi dix mots qui racontent la prison

Mumuse avec Bébert

accumulation agréable

passé passé (suite)

le ko persan

La double bête 2

Retirement Rhyme

Aïe ! coups !

Terines littérales et bouturnine

Bouturnine entre nuit et eros

Branle gai

C’est un instant de paix

Vingt schwas

L’oiseau à gueule

Le Suisse invente une sacrée anagramme

Crash test incongru

Articles

Atanase Périfan

eulérienne

semée au loin

Boson émis

Outrée mie face au lacis

haïku – nothomb

lame : tueur facial

Arme lourde : éveil puni

Une semaine bien remplie

La mort vaincue

La transposition de Dora

Exercice à Dora

Chefs-d’œuvre bientôt anéantis

Sonate quatorzine

12-11-10-09-08-07

El vino de cosecha

Radium à Dora

Lai mordoré

Rhèmes de l’invisible

Alphaberrations

tougoudouxgoudous

Tire-bouchon

Niagaresque gratulation

A Nicolas Graner pour ses cinquante ans

rire d’acrodora

fest-noz

frondaison élémentaire

Belle fin

Conte à Dora

La Vertu vaincue par le Vice

Salaam

Berlues

mariage pour tous

Une journée à Boueilho-Lasque

grandeur et dénuement

autobus

Boules de neige

La rose et l’odeur

A Chokri Belaïd et à la Tunisie en deuil

El jubilado

Sonate à Bell-Meucci

Peinture à l’eau

avant / après

Varlope et Trusquin

Bardes y ont su l’air

Le dol à Dole

bishnoï (2)

Délusion

monocycle

qu’a trône assis ?

chanson de coloc

sur la rose et le réséda

Farandole

Chanson à boire avec modération

clinamen à l’harmonie

Une Marseillaise harmonique

Développement du binôme

Ode à l’a

fille au soleil couchant

Folie amnésique à Dora

ma démesure made me sure

Chahutant t’as eu chaud

sur son erre

abat-jour

les péchés capitaux

Le cheval rouge

Arrache

Caresse

W ou le Septuor dément

Le rêve

l’ombelle

Dévêtissement

nudité

quatre-san-ku

Chaleurs

clair de lune

endémie

du soir au matin

Histoire du gars cogné

pâte à papier

des arbres s’enracinent

la mélodie court

celui qui pleure et qu’on attend

Le sang des plumes

quenine d’un jeudi

le jeu de la nuit

Poésie : l’or faste glisse

Les cendres de la nuit

belle main joli pied

Sar sert, Sire, sort sûr.

le doc lit

La cigale et la fourmi

Le baiser du marin

étoile naine

passer la mer

El vocabulario nocturno

vague d’argent

Berti, Sanchez

Hombre de hielo

Sérendipité

le bateleur

Oh vite la revoir

Pour le retour de la liste Oulipo

Pierreries

Renversement

L’aveu futur

Rimbaud futur

Mes livres inécrits, est-ce vide ? Nenni.

balcon

vaches de plomb

El pequeño

Les corbeaux et la renarde

Quinze

El inconcluso

Bain flou

Nostradamus n’est pas dans les rêves des ogres

L’empreinte secrète

le musicien s’éveille

Topor à Porto

Calcul différentiel 1/3

Calcul différentiel 2/3

Calcul différentiel 3/3

El derivado

Artichauts

La désillusion du missionnaire

Un jugement médiéval

Visite à la paroisse

Captif dieu typographe épuisé voulut boire

Grands froids morts d’antan

Le shit de Lenge

hou-hou

Express spaghetti

Méditation circulaire

Le sens de l’absence

Voyelles capitales

Solides de Platon : le tétraèdre

Solides de Platon : le cube

Solides de Platon : l’octaèdre

Solides de Platon : le dodécaèdre

Solides de Platon : l’icosaèdre

Le peuple de la vieille dame

Les tresses de Gef

O bel or

Affranchis

un fait banal

L’oiseau de glace

El abandonado

bistrot

Smog

L’Ouest

au bord du gour

AZ 80 en un jeu de la vie

Silence à Montparnasse

A Darkpalmor

Le chemin bleu

L’éthique et la contrainte

La double bête 3

El Graviton

empreinte

SOS au bistrot

Mon bisness

Chanson des Caraïbes

Trafalgar à Panama

trouble désintégratif

Une pluie de bergeries

Le sonnet 130

Mayo pourrit diots

Ma suite en viager

Le temps s’est arrêté

Ca va, la baraka !

le temps

Oulipismes²

Ma biche, allons voir [Gadji, paxez, qu’y tweeta freak]

rime milliardaire, ville ruinée

aile s’élève

et criai

genèse

traverse stable

traversélénet

Réel te clipe

La belle rencontre

Traverse le pont

Sévis, vent, par chemins mû : ai, pardi, vingt ans !

Cotis l’horizon

Traverse la neige

Une soirée particulière

Bonne année pythagoricienne

El Desinhibido

le diable qui voulait chanter

Ce fieffé béké

Intense

Quand un dieu vint trouver une nymphe rebelle

Libération

La plume et le plomb

Au Bon Accueil

Sonate des vents

L’O, bohème amoureux

Abandon

Une scraboule de neige traverse la terre

Traverse, bergère

Clémentine Mélois

L’éternelle rencontre

Independance Covfefe

Pauvre poète

Oiseaux évanouis

Nuit lourde

Vingt-un

Chanson d’évasion

bim !

renga de rupture

l’espoir

Le détonnant

Rupture

L’e

solitude

La sirène a chanté pour l’anabolisé

Trois speciwomen de moèpes maritaires

Et pis, taf !

Chloé

Femme soleil

Toast à la bonne année

et vlan !

chaconne

Le tour du monde du commerçant drogué

m’as à manger

Minuscules

Terre volubile

Le millier

El cualquier

Nudité

El Desplazado

Tarentelle

Défense de « Et en même temps »

Quelques sélénets acrostiches de mots

Médailles

Complainte de l’étal veuf de sa marchande

manga amer

Après ça, que répondre ?

Voix, grandes eaux

Civilisation

sous le sable

Sombre

Fusion noire

fondu

claudication

palindromes-express

A l’envoi je twooshe

express côtier

Le jeune prince et la jeune princesse

Huy

Al toro sin cuernos

L’agoraphobe et le saint homme

jeux sur les digrammes

Conte du poète désormais inutile

C’est traversé !

Rigueur

le doux-amer

Il n’a pas désiré

Le point bleu

Furia créa duo

La réconciliation

Lassitude, sale pays

L’amour meurtrier

Petit Golgotha élémentaire

Rompt ? Plie ?

Haïkus express fondus

Dors, Flore

Hé, mec, on sonne et sème.

Agreste bâtardise

l’agreste et la mite

Valise de style

La valise ou la vie

revenir, étreindre, rêver

Assise, gamine gracile s’anime

Le squelette dans la valise

Va Lise

Aux demoiselles sans valise

La fugue de la fillette

La cotte est en loques

Sa liasse saisie

Penché, ne retrouve aucun attaché-case

Ris ?

Ombres

radiance

le jeu de la mer

le double vé

Un chemin

Le bon accueil

Raymond Queneau penche sa valise

déversant à plaisir un long torrent d’injures

Vœu de l’irrationnel

Pierrot pleurait

une fourmi

La valise croisée

Empédocle

Journée du Mystère des Oulipotes

Pauvre sole

Bad trip

Zeppelins

L’Oulipote

Hop, avion dans ce foin.

La mère

Dans la ronde éternelle

Crobonacci

Bambochade

Lémuriens anyctalopes

Del Borracho

l’abeille

Aumône

Malaventurado ( coécriture avec Gilles Esposito-Farèse, à lire sur son site )

félicités

Chorégraphie

La faute harmonique

derrière les vitres

L’âge d’or

Hier dort

Clémence express

L’abécédaire de Clémence

Oublier Jinping

Héroïne bord à bord

Décis, mal en pis

La non consentante

L’amour est un voyage

mère à l’enfant

Effacer Clémence

Semence

Les importuns

Laisse étang, lassé

Le héron

Désarrimage

Papin

Chantre vole

Étreindre

Tabou

Je crois que deux et deux sont quatre

Mad, on net ends, arose : Madonne tend sa rose.

Oasis d’un rêve nu

Limerick inclusif

l’escalier

Seuil

À supposer… pour rigoler

Jeu nase

Hommage à François Caradec

Ô vide

il ondule

Patte blanche

Le sel est né

Pensée agile

D’or, monotone, dorme automne

équinoxe

Pour Ian Monk

la vie trône et croix

À Alain Zalmanski

fuyard

ballade d’hiver