On a toujours envie de longuement étreindre un ami. Ah, étreindre ? Étreindre... Entier cet espiègle heur bref. Us admis. Étreindre ? Enfreindre ? Éveil en entière mue, prêt. Étreindre ? Enceindre ? Étier vers enceinte vue : mer.
Ce poème est la première tentative d’une nouvelle « contrainte lambda », adaptation de la théorie du λ-calcul importante en informatique théorique. On trouvera la description de cette contrainte très matheuse dans la page « Contraintes » de ce site.
Ci-dessous le terme représenté par la première strophe du poème, et les termes successifs du calcul dont le poème est l’habillage. Notons que la quatrième strophe est identique à la précédente : en effet le premier vers est un exemple classique de calcul infini en λ-calcul. J’ai choisi d’arrêter le poème dès que cette situation se présente.
Terme initial : λo λa ( (ou ou ) λe ie e ( o ue e ) ) λe (ei e) λu λa i Le même en 3 lignes pour permettre la suppression des parenthèses dans la traduction : λo λa ( (ou ou ) λe ie e ( o ue e ) ) λe (ei e) λu λa i [ réduction du λo ] -> λa (λe (ei e) λe (ei e) ) λe ie e λe (ei e) ue e λu λa i [ réduction du premier λa ] -> λe (ei e) λe (ei e) λe ie e λe (ei e) ue e [ réduction du premier λe ] -> λe (ei e) λe (ei e) λe ie e λe (ei e) ue e
Publié sur la liste Oulipo le 11 septembre 2023.