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Positiméride – Archimède

Le Positiméride, projet d’un an, a démarré le 1er mai 2020.

On trouvera ici les livraisons quotidiennes du mois d’Archimède

26 mars – 1er Archimède – Théophraste

Ton chien de troupeau
Chérit l'alpe austère.
Court, charge à propos.
Héros sans mystère.

27 mars – 2 Archimède – Hérophile

Haine et rancœur
Parchemins fielleux charme corrompent
Hardi flinguez

28 mars – 3 Archimède – Erasistrate

Elle aurait souri.
Sans tourner la tête,
Le cœur assombri,
Suivrait mort, attraite.

29 mars – 4 Archimède – Celse

Chante la sueur
L'acné la grosseur
Cheveux mal tressés
Chante les gros seins
Corps déliquescent
Car telle est splendeur
Cenelle à mes yeux

30 mars – 5 Archimède – Galien

Goûtant le vin béni
Gobant l'hostie en pain
Grand chapelain s'ennuie

31 mars – 6 Archimède – Avicenne

Au vent qui court je rends bon gré
Ma vie s'incline à son chant frais

( isocèle )

1er avril – 7 Archimède – Hippocrate

Chois, ripes.
Perds trop :
Carreau !
Sang, tripes.

2 avril – 8 Archimède – Euclide

De tous ces loups qui dansaient,
Le plus câlin - fils du ciel ? -
Met d'un croc belle oie dressée
En succulent tian de fiel.

3 avril – 9 Archimède – Aristée

L'amour brisé te rend beau.

4 avril – 10 Archimède – Théodose de Bithynie

Ton chant se fond,
Dépossédé,
Dans le bruit triste,
Cheyenne évincé.

5 avril – 11 Archimède – Héron

Hélé par l'orant
L'homme répond Non

6 avril – 12 Archimède – Pappus

Pied à pied
Pour deux sous
Pieu au poing
Frappe au sang

7 avril – 13 Archimède – Diophante

Dingue ! Idiot pur !
L'homme au chant triste,
Doigts fins, jodhpurs,
Chasse art tantriste.

8 avril – 14 Archimède – Apollonius

faim
passion
illusions
sans fin douleurs

( boule de neige de syllabes )

9 avril – 15 Archimède – Eudoxe

séduit
déçoit
expie

10 avril – 16 Archimède – Pythéas

Ployé, touchai le Grand Saint.
Payai très cher : me chassa.

11 avril – 17 Archimède – Aristarque

marais poisseux
tableau gris
qui fut
mer

( boule de neige fondante de syllabes )

12 avril – 18 Archimède – Eratosthène

Je prends l'air
Tu souris
Trois heures sonnent

13 avril – 19 Archimède – Ptolémée

Porte. Volets.
En murs scellée,
Portant voile,
Ferme le ciel.

14 avril – 20 Archimède – Albategnius

Va libre enfant
Tends le poing
Conquiers
Punis

15 avril – 21 Archimède – Hipparque

Hère impur, portant marque jaune,
Honni, frappé, matraqué, hué,
Chut Juif, pris par la traque en meute.

16 avril – 22 Archimède – Varron

Viendra l'ordre immolant.
Vous, vauriens rayonnants,
Vous saurons peur donner.

17 avril – 23 Archimède – Columelle

Ce soir seul,
Où me lie
Maillon tel

( Cordon tel
qu'au mort seul
linceul lie ),

Sec bois lie,
Soumis tel
Pouilleux. Seul.

( térine )

18 avril – 24 Archimède – Vitruve

Viens vite fier trouvère
Voltigent cor luth viole
Vent dicte rauque verve

19 avril – 25 Archimède – Strabon

Astre errant d'aube au couchant,
Se tenir au bon moment
Sur ta route ? Abandonnai.

20 avril – 26 Archimède – Frontin

Frères qu'on tente à minuit,
Affrontons un trouble instinct.
Souffrons. L'honneur vaut prison.

21 avril – 27 Archimède – Plutarque

Parle peu
Tait la mort
Qui lui vient

22 avril – 28 Archimède – Pline l’Ancien

Par la main d'un zélote ai d'un coup discerné
L'appel qu'insensé lance au noir ce ciel de blancs.
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Pierrot pleurait

Au clair de la lune
Au bord du ruisseau
Pierrot pleurait une brune
Ô pauvre puceau
Sans plume sans tune

De son nocturne pinceau
L’astre au doux visage
Se penchant muet arceau
Caresse amant sage

Sèche le long pleur
Et la joue après l’orage
Revêt la couleur
D’ivoirin nuage
Va solitaire voleur

Essai de combinaison de deux contraintes récemment proposées par Gilles Esposito-Farèse. La première, se basant sur la « plus petite suite sans cube » précédemment introduite et étudiée par lui, dont les premiers termes sont 0, 0, 1, 0, 0, 1, 0, 1, 0, 0, 1, 0, 0, 1, 1, 0, 0, 1, 0, 0, 1, 0, 1, 0, 0, 1, 0, … consiste à associer à chaque zéro un vers de longueur 5 et à chaque 1 un vers de longueur 7, obtenant ainsi une rythmique volontairement irrégulière.
La seconde contrainte est l’adoption d’un schéma de rimes « irréductible », c’est-à-dire tel que le poème ne puisse être décomposé en deux parties employant des rimes indépendantes. Ici, l’une des combinaisons mentionnées par Gef : AbAbA bCbC dCdCd.
Posté sur la liste Oulipo 12 juin 2020.

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Raymond Queneau penche sa valise

Ce poème est une contribution à L’Oulipien de l’année, rubrique du site Zazie mode d’emploi dans laquelle chaque année, en l’honneur d’un membre de l’Oulipo, un texte de lui est proposé à toutes les réécritures. C’est cette année Raymond Queneau dont un des Cent mille milliards de poèmes est donné. Inspiré par une intense activité de la liste Oulipo sur ces acrostiches internes (l’expression en acrostiche n’étant pas forcément en début de vers) on tente ici d’aligner de tels acrostiches internes sur deux colonnes successives, tout en cherchant une forme évoquant le contenu du poème – ici une valise penchée.
La disposition amène à masquer un peu la forme sonnet juste signalée par une majuscule au début de chaque strophe.
Posté sur la liste Oulipo le 24 mai 2020.

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Oripeaux

le jeu de la mer

Oh toi
oh la mer

ma loi
ma foi
et ma vie

Tu vas
et je mue

au sel
je me fie

je lis
ce don
et je ris

*****

Au pas
de ce jeu

si pur
si fol
tu es cri

La fin
je ne dis

un mat
ou un nul

ni roi
ni fou
je ne fus

*****

Du cap
où je gis

le sol
en feu
je ne mis

Je bée
et je rue

le raz
au roc
ne se lie

Où est
le lé sec

le bar
où je bus

et mol
nu vil
je me tue

Le haïku oulipien généralisé (HOG) défini par Jacques Roubaud, est un poème comportant un nombre premier de vers, de syllabes par vers et de syllabes dans le poème ( en particulier le haïku et le tanka vérifient ces conditions). Gilles Esposito-Farèse a poursuivi cette généralisation avec la notion de renga oulipien généralisé (ROG), puis avec la notion de fractog, une construction fractale obtenue par itérations successives à partir de deux exemplaires minimaux de HOG et où le décompte d’un très grand nombre de sous-structures (vers, strophes, etc.) est premier. Un exemple d’une telle structure est le suivant :

2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+3 + 2+2+3

2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+3 + 2+2+3


2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+3 + 2+2+3

2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+3 + 2+2+3


2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+3 + 2+2+3

2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+3 + 2+2+3

2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+2+3
2+3 + 2+3 + 2+2+3

Dans cette structure, GEF note par des nombres les longueurs en syllabes de chaque vers et les subdivisions successives (strophes, parties, sections, chapitres, …) sont dénotées par des symboles tels que « + » (sans ou avec espace), retour à la ligne, saut de ligne simple ou multiple. Dans le présent poème j’ai exploré ce que donnait cette même structure en appliquant les nombres aux longueurs des mots et abaissant d’un cran les dénotations des subdivisions (vers, strophes, etc.) Posté sur la liste Oulipo le 27 février 2020.

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Oripeaux

Conte du poète désormais inutile

Tu prendras repentir, de soleil ars vicié,
D’un spasme tel usé, trouvère en citadelle :
Tôt forclore chant vert ; dolé, l’être scier.
Tonnerre stupéfiant ! Air vital à venelle.

Proser, flore veillant, n’impose net acier.
L’acide vent tournant a, virant, taré stèle.
Cesse ululer vers le désert ! Tâte foncier !
Départ du violon. Dur. Esprit tire échelle.

Il part, prend le flot nu, trace, tiré de rets.
Sur la rose du vent cille âne et rit à pente.
Repère-t-il décor à stuc ? Pur pillard, tente.

Lent parle, impuni, de tels cupides arrêts :
Ce fleuve, vers ce port tirera, roi, la honte !
Las va tourner, sort de ville dire ce conte.

Ces temps-ci la liste Oulipo travaille beaucoup sur les carrés magiques. Parmi les défis lancés, celui de Rémi Schulz qui a proposé le carré diabolique suivant
13 03 06 12
02 16 09 07
11 05 04 14
08 10 15 01
L’adjectif « diabolique » tient à ce que non seulement les sommes des lignes, colonnes et diagonales est égal à 34, mais que ce nombre est aussi la somme des 14 carrés d’ordre 2 pouvant être extraits du carré ci-dessus. Remplissant alors ce carré de listes de lettres de longueur égale au nombre de la case, il a proposé :
CROISERENVRAI LES MAINSP OETEDULEVANT
SE NTIRLEPIEDTRAPUD ESLECTEUR SDUREEL
TENTERLEFLO TCARR ELOP INIATREVANTANT
CESTLORD REECHOVOTI FALETREUNIVERSE L
Ces listes sont telles qu’en lisant les lignes on obtient :

Croiser en vrai les mains, poète du Levant,
Sentir le pied trapu des lecteurs du réel,
Tenter le flot carré, l’opiniâtre vantant,
C’est l’Ordre, écho votif à l’être universel.

Le défi consistait à écrire un sonnet dont chaque ligne serait anagramme de l’un des 14 carrés d’ordre 2 extraits. Ainsi les lignes du présent sonnet sont anagrammes de
CROISERENVRAI LES SE NTIRLEPIEDTRAPUD
MAINSP OETEDULEVANT ESLECTEUR SDUREEL
TENTERLEFLO TCARR CESTLORD REECHOVOTI
ELOP INIATREVANTANT FALETREUNIVERSE L
CROISERENVRAI MAINSP TENTERLEFLO ELOP
LES OETEDULEVANT TCARR INIATREVANTANT
SE ESLECTEUR CESTLORD FALETREUNIVERSE
NTIRLEPIEDTRAPUD SDUREEL REECHOVOTI L
SE NTIRLEPIEDTRAPUD TENTERLEFLO TCARR
ESLECTEUR SDUREEL ELOP INIATREVANTANT
NTIRLEPIEDTRAPUD ESLECTEUR TCARR ELOP
LES MAINSP NTIRLEPIEDTRAPUD ESLECTEUR
TCARR ELOP REECHOVOTI FALETREUNIVERSE
CROISERENVRAI OETEDULEVANT CESTLORD L
Ce texte est la troisième réponse après celles de Rémi Schulz et de Gilles Esposito-Farèse.
Posté sur la liste Oulipo le 11 mars 2019.

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jeux sur les digrammes

I

Au vagabond s'ouvrit la cité nourricière
Aima le regard franc et la liberté fière
Ivre d'enfin goûter l'abondance plénière
Posant alors son sac sourit à la lumière

Sut Ur. Ulula « Ta rare tétine ! Ton iris à nu ! L’or ! » Ô nolise son asile.

II

La duchesse aux sabots se croyait des jumeaux
Sa douleur au plus noir théâtre fut semblable
Mêla cent pleurs aux cris simples des animaux
Coupant l'appétit au pauvre ô pleur misérable


« Qu’un né ? » erra, Anne. Elle, en no : « Or réez, zoo à aï inné ! Et tu, un nu un naan n’a addé.

Gilles Esposito-Farèse a proposé sur la liste Oulipo divers jeux portant sur les digrammes (groupes de deux lettres). Le premier, qu’il a baptisé hétérodigramme consiste à considérer tous les digrammes formés d’une consonne et une voyelle pris dans la liste des dix lettres les plus fréquentes popularisée par Georges Perec : ESARTINULO. Il s’agit d’écrire un texte en utilisant une fois et une seule chacun de ces digrammes, dont voici la liste :
se sa si su so
re ra ri ru ro
te ta ti tu to
ne na ni nu no
le la li lu lo
Le premier texte ci-dessus, qui répond à cette contrainte, est précédé de son exégèse, un quatrain d’alexandrins isocèle.
Diverses variantes de ce jeu, un peu analogue aux dominos, ont été proposés. Le second texte s’autorise l’utilisation de tous les digrammes possibles d’une consonne et d’une voyelle, éventuellement avec répétition, mais comme aux dominos deux digrammes successifs doivent se connecter par une même lettre. Là encore l’exégèse est un quatrain d’alexandrins isocèle.
Posté sur la liste Oulipo le 6 mars 2019.

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Al toro sin cuernos

Je vaque, dévoyé, -ou veuf, – ou dégommé,
Vieux doge de Padoue. Ô bée, abîmé, dôme.
Du feu qui a fugué, du vivide oud aimé,
J’évoque fade vide, aboi qu’avive baume.

Ogive du koubba : qui m’y bagua pâmé ?
Ah, qui a vu magique Adige où voguai, môme !
J’ai humé mauve à Pâque où ma foi m’a paumé,
M’égaya hampe du gamay doux à ma paume.

Qui : homme ? Jéhovah ? Qui : pape ? mikado ?
Je divague, ébahi du gage de ma dame ;
Igue me piège, abîme où m’aime apode femme.

Evadé de Yama, mimai fameux judo.
Beau maqam dédiai, de ma gigue kiffée,
Aux aveux de ma mie, aux appeaux de ma fée.

Une tradition chez les Oulipotes est de réécrire le Desdichado de Gérard de Nerval en appliquant diverses contraintes oulipiennes. Par ailleurs Georges Perec a popularisé par sa contrainte des « ulcérations » ( non appliquée ici ) la liste des 11 lettres les plus fréquentes : ESARTINULOC. Sur la liste Oulipo, Gilles Esposito-Farèse a lancé un défi lipogrammatique : réécrire le Desdichado en s’interdisant les consonnes de cette liste S,R,T,N,L,C. Les réponses sont tombées aujourd’hui à midi, incluant bien sûr celle de Gef, et toute une série d’autres remarquables sonnets. On trouve ici ma réponse. Je remercie Gef pour son aide sur le titre, qui constitue un Beau présent sur ESARTINULOC.
Posté sur la liste Oulipo le 4 février 2019.

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Voix, grandes eaux.

Cet enfant tête en l’air ne se fera-t-il prendre
À sortir dans la nuit, parlant vingt fois d’avoir
Compris qui a donné au monde de pouvoir
Répondre, quand les dieux regardent sans entendre ?

Son père lui a dit qu’il ne faut jamais rendre
À celui dont le cœur n’arrive pas à voir
La belle heure qui passe et, restant, croit vouloir
Cette chose qu’il semble à tout moment attendre.

Mais qui aime sentir, jusque vers lui, venir
La femme, le jeune homme, et dans sa main tenir
Une petite vie où deux bons yeux vont être,

Alors cent terres, oui, mille mers, vas devoir
Aller trouver pour un jour, en sa maison, mettre
Ce rien des premiers temps qu’il demande à savoir.

Ce sonnet, comme celui qui précède, suit la contrainte du sonnet à vocabulaire limité (basée sur les 175 mots les plus fréquents) proposée par Gilles Esposito-Farèse, qui en présente trois exemples sur son site.
Posté sur la liste Oulipo le 10 juillet 2018.

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Après ça, que répondre ?

Cet homme que la mer arrivant pensait prendre,
Un jour où tout semblait dire  « Je vais t’avoir  »
Où Dieu lui-même le regardait sans pouvoir
Faire rien contre l’eau qu’on n’aime pas entendre,

A parlé d’autres temps, en ce moment de rendre
Une vie où jamais de ses yeux n’allait voir
La femme de son cœur, croyant ses mots, vouloir
Donner sa main, rester avec lui, puis attendre.

« Enfant, je sentais quand allait le coup venir,
Connaissant où passer, quelle chose tenir.
Je comprenais un peu que devenir et qu’être.

À l’heure de la nuit, ma tête va devoir
Trouver maison de terre où pour toujours se mettre,
Et le monde de moi sortir et ne savoir.  »

Ce sonnet s’astreint à n’utiliser que les 175 mots les plus fréquents, selon la nomenclature établie par Etienne Brunet. Cette contrainte de vocabulaire limité, déjà bien étudiée sur la liste Oulipo, a été réactivée par Gilles Esposito-Farèse proposant d’écrire un sonnet dont étaient imposés les quatorze mots (tous des verbes) placés à la rime.
Posté sur la liste Oulipo le 3 juillet 2018.

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manga amer

Elisabeth Schwarzkopf, mythique soprano, fit un jour dans sa piscine un plongeon ridicule. La photo, retrouvée récemment devint rapidement virale.

« Torcha splash : kifez, web ! »

***

Après le concert, impossible de trouver de quoi faire à manger. Qu’à cela ne tienne, dansons sans attendre, dit-elle :

Elisabeth Schwarzkopf
« Woks pris : chef, hâtez bal. »

***

Sur Karl Schwarzschild :

Comme un baleinoptère engloutit les crevettes,
De la Sainte Russie, ainsi, le souverain,
Dont la santé n’avait le brillant de l’airain,
Se repaissait de vide et de lettres muettes.

« Schwa : krill d’HS czar. »

Jacques Perry-Salkow a lancé sur twitter le défi de composer des anagrammes d’Elisabeth Schwarzkopf. Il y a lui-même superbement répondu. On trouvera ici mes propositions. Gilles Esposito-Farèse, sur la liste où j’avais relayé ce défi, après avoir proposé de belles solutions, a proposé quant à lui un nom encore plus difficile : Karl Schwarzschild, qu’il présente ainsi « génie mort à
42 ans qui a trouvé une cruciale solution _exacte_ de la relativité
générale un mois seulement après l’article initial d’Einstein ». Ma réponse figure également ci-dessus. Le titre de cette page n’est qu’une anagramme d’« anagramme ».
Posté sur la liste Oulipo le 20 juin 2018.

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