Au pavillon dansent fous, hein ? Armenonville ouit cieux : Arme non vile ou, ici, œufs, Hop, avion dans ce foin.
Une exégèse : Près d'un asile où chaque aliéné peut valser, Un chasseur bombardier -non pas un piètre flingue- S'écrase dans le chaume : ô tonnerre insensé ! Poules ont vite élu refuge en sa carlingue.
Sur la liste Oulipo, Gilles Esposito-Farèse a proposé de composer des controlorimes, contrerimes à la manière de Paul-Jean Toulet : « quatrain croisant octosyllabes et hexasyllabes 8/6/8/6 mais à rimes embrassées AbbA.
La différence est que ces rimes doivent reproduire l’ensemble des vers, de la première à la dernière syllabe, en se servant de diérèses & synérèses (ou d’E caducs élidés ou non, si l’on est encore plus moderne) ». J’ai tenté de partir de l’alexandrin célèbre de Max Jacob « On fait les foins au pavillon d’Armenonville » en le triturant jusqu’à obtenir des diérèses et synérèses placées aux bons endroits.
Posté sur la liste Oulipo le 4 novembre 2021.