L'homme est un animal qui tue.
Quel est, sabre, là, ce sang humain ?
La tête s'en va, épave sans écho
de peines et d'appels, d'appétits tus.
Lentement le temps s'efface rigolant.
Des virils instincts s'éteint morgue
et l'infini vide s'emplit tout de
millions d'oiselets mourants. Fin.
Robert Badinter est mort la nuit dernière. Dans ce poème le premier vers reprend une phrase prononcée par lui lors d’un entretien diffusé dans La Grande Librairie, qui m’avait inspiré deux poèmes le 16 novembre dernier.
https://taliporefleuri.fr/2023/11/21/badinter-1/ et https://taliporefleuri.fr/2023/11/21/badinter-2/
En voici un troisième, suivant la contrainte du jeu de la vie.
Publié sur la liste Oulipo le 9 février 2024.