l’épais silence
de cette ville
qui dort
sur ma souffrance
glisse immobile
et mord
sans une larme
vague je marche
sans fin
croisant quel carme
quel patriarche
j’ai faim
au ciel vacille
l'étoile atone
du temps
et moi chenille
orde piétonne
j'attends
Après l’automne, l’hiver, que j’ai essayé de rendre plus âpre par le passage à 2 syllabes des vers courts et l’inversion des féminines et des masculines. Petit essai des rimes alternées pour voir ce que ça donne. Bof, c’est un peu moins dansant que les plates.
Posté sur la liste Oulipo le 5 décembre 2025.