un jour l'homme à la figure grise fut maître en déchargeant ses mousquets s'est emparé du navire alors nous qui voguions vers l'azur nous avons perdu le cap louvoyé contre le vent la cale fit embourrer de son or de son fabuleux trésor et la coque s'enfonçait fuyant la fange l'eau trouble les uns ont rejoint d'autres esquifs les autres se sont laissés débarquer sur des rives désolées en pleurs ils ont vu la voile bleue d'un vent orgueilleux gonflée disparaître sans un signe adieu compagnons que nous aimions hélas plus personne n'a les cartes nul ne scrute le sextant et moi je rêve au fond de la cale de cette nef et je sombre
On donne ici une seconde version du poème précédent, dans laquelle seule la longueur du dernier vers est modifiée, faisant apparaître un tog ( à 4 coupures donnant des hogs ) : 2+7+2 + 7+7+2+7+7+7+2+7+7+7 + 7+2+7+2 + 7+7 + 2+7+7+7+2+7+2+7+7+2+7+7. Le poème a été redécoupé, les strophes successives laissant apparaître ces quatre coupures.