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Le prix de la vie

Paumée, jamais perdue

L'abeille, chaque jour,
butinait cette treille
où toujours l'on soleille
sous les parfums d'amour.

Aujourd'hui, le cœur lourd,
on la voit qui s'effraye :
des ans, qui l'ensommeillent,
elle entend le tambour.

La muse secoureuse,
intrépide et rêveuse,
fit s'ouvrir tant de fleurs !

Vers elle en souvenance
d'élans, beautés, bonheurs,
chaude reconnaissance.

Petit hommage à Brigitte Célérier qui vient d’arrêter son blog Paumée.

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